Communiqué – La droite du mépris et de l’abject

Suite à l’article paru dans L’Indépendant vendredi dernier, intitulé « L’UMP 66 se prépare pour 2014, Jean-François Copé pour 2017 », le Mouvement des Jeunes Socialistes des Pyrénées-Orientales se doit de réagir.

Dans cet article chacune des figures de l’UMP locale y va de son bon mot, dans la volonté de tirer son épingle du jeu que représente la venue du Président contesté et contestable du premier parti d’opposition.

Nous ne reviendrons pas sur chacun des dires. Mais relevons-en cependant quelques-uns. Par exemple ceux de Marie-Thérèse Sanchez-Schmidt, députée européenne et certainement membre de la future liste de Jean-Marc Pujol, louant l’équipe qui aurait « des solutions concrètes » pour Perpignan. Vaudrait-il mieux tard que jamais ? Rappelons que Perpignan est aux mains de la droite depuis près de 20 ans. Ou bien encore ceux de Daniel Mach craignant que Perpignan ne « tombe aux mains de ceux qui ont fait tant de mal au département ». Devons nous rappeler le prestige que la droite a apporté à la ville de Perpignan ? Celui de la quatrième place des villes les plus endettées de France.

Des propos fantaisistes et insultants envers le citoyen Perpignanais de par le déni conscient et délibéré du bilan calamiteux de l’équipe Alduy-Pujol.

Nous, Jeunes Socialistes, posons directement la question : Un tel déni de réalité ne revient-il pas à reléguer l’électeur à un simple bulletin de vote incapable de penser et de constater ? La droite du mépris, mais aussi la droite de l’abject avec les propos de Fernand Siré.

Ce dernier, dernier député UMP dans le département, prenant le parti de Jean-Marc Pujol d’une étrange et nauséabonde façon : « Il vient bien sûr de l’autre côté de la Méditerranée, mais on l’accepte celui là ».
Ces propos sont indignes d’un élu de la République. Siré joue ici le jeu de l’ignoble. Le jeu du Front National. Allant encore plus loin dans la radicalité adoptée par son parti, fracassant à coup destructeur la barrière entre droite républicaine et droite extrême de la haine.

Nous ne laisserons jamais proliférer de tels propos. Et en cette période de montée des extrêmes, nous en appelons à la responsabilité de chacun et demandons en somme à Fernand Siré de s’expliquer.

Les fins électorales, ne justifient aucunement les moyens populistes dont la droite use et Siré abuse.

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